Les Satt TTT et AxLR font monter en puissance le programme Doc’Occitanie
Roxelane Cakir, doctorante au sein du Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (CNRS, Université Toulouse III Paul Sabatier, Toulouse INP ENSAT), et lauréat du programme Doc’Occitanie pour son projet de plateforme de suivi pour la gestion de la quantité et de la qualité des eaux des bassins-versants, baptisé « IndiquEau »
Les deux organismes de transfert de technologies souhaitent faire monter en puissance leur programme de sensibilisation des docteurs à la valorisation, après le succès de la première édition.
Le programme Doc’Occitanie s’adresse aux doctorants de deuxième ou de troisième année, et les invite à suivre une formation de sensibilisation aux enjeux de la valorisation. « Les doctorants qui réfléchissaient à la valorisation de leur doctorat le faisaient souvent à côté de leur doctorat », explique Jean-Marie Rigaud, directeur des relations académiques de la Satt Toulouse Tech Transfer. Le programme propose de les sensibiliser, entre autres, aux potentiels économiques ou aux enjeux de propriété intellectuelle autour de leurs travaux. « Nous travaillons sur le potentiel économique du projet, avec notre service d’intelligence économique », ajoute Jean-Marie Rigaud. Le programme leur donne également la possibilité de créer une start-up à partir de leurs travaux. Sur les quatre projets que la Satt TTT a accompagnés lors du premier programme, trois se dirigent d’ailleurs vers la création d’entreprises.
Cette initiative, expérimentée par d’autres Satt auparavant, est le résultat de l’identification d’un besoin de la part des entreprises. « Nous avions constaté que les entreprises à qui nous licencions des brevets souhaitaient souvent continuer à travailler avec nos ingénieurs de valorisation, qui avaient participé à la maturation de la technologie », souligne Jean-Marie Rigaud. Les Satt ont alors identifié les doctorants comme des partenaires possibles des entreprises. Doc d’Occitanie favorise aussi l’insertion professionnelle des doctorants. « Les doctorants ont encore du mal à accepter que 70 % d’entre eux trouveront un travail dans le privé », indique Jean-Marie Rigaud.
nous allons considérablement augmenter notre communication
Jean-Marie Rigaud
Une deuxième édition à la rentrée
Cette année, les Satt souhaitent faire monter en puissance le programme Doc d’Occitanie. « Cette fois, nous allons considérablement augmenter notre communication », confirme Jean-Marie Rigaud. Le programme sera proposé à l’ensemble des établissements universitaires d’Occitanie à la rentrée prochaine. L’université de Toulouse soutient 800 thèses par an. La Satt TTT estime que 3 à 4 % des thèses sont valorisables par la création d’entreprises. Elle s’est ainsi fixé comme objectif d’intégrer entre 15 et 20 doctorants par année pour les éditions suivantes.