Les start-up de la semaine
POC Media suit chaque semaine l’actualité des start-up de laboratoires ou « spin-off ». Nous vous informons des dernières entreprises créées, des nouveaux financements obtenus ou des nouvelles licences concédées. En n’oubliant pas le ou les laboratoires qui ont donné naissance à l’entreprise, et les acteurs du transfert de technologies qui ont accompagné le projet.
#Santé
Orakl : prédire la réponse des cancers aux médicaments
Le projet Orakl, porté par la docteur Fanny Jaulin de l’hôpital Gustave Roussy, vise à développer des tests de diagnostic in vitro capables de prédire la réponse des patients atteints de cancers aux différents traitements disponibles. Ces tests permettraient ainsi d’améliorer l’efficacité du traitement, de limiter sa toxicité et de réduire le coût global des multiples tests. Le projet consiste notamment à développer des « organoïdes », reproduisant les tumeurs des patients, pour tester plus efficacement les différents traitements.
Le projet a reçu le prix « Meilleure innovation translationnelle » par le board international de MatWin, la plateforme d’open innovation d’Unicancer, à l’occasion de la septième édition de Meet2win, la convention d’affaires de la même plateforme, et consacrée au cancer.
#Electronique
Fonderie LTCC : relocaliser la production de cartes électroniques
La chercheuse Camilla Kärnfelt, membres du laboratoire Lab-STICC (UBO/UBS/CNRS/ENIB/ENSTA Bretagne/IMT Atlantique) porte un projet d’entreprise destiné à industrialiser la technologie Low Temperature Cofired Ceramics (LTCC). Cette technologie permet de produire des circuits en céramique multicouche extrêmement minces, pouvant atteindre une centaine de microns seulement, et sur lesquels il est ensuite possible d’appliquer des matériaux conducteurs. La chercheuse souhaite ainsi industrialiser cette technologie pour développer la production de cartes électroniques en France.
Le projet a été sélectionné à l’issue du premier appel à manifestation Émergence, dispositif lancé par Deeptech Bretagne et soutenu par la Technopole Brest Iroise et la Satt Ouest Valorisation. Il propose un accompagnement aux chercheurs souhaitant porter un projet entrepreneurial à partir de leurs recherches.
#Santé
Scienta Lab : un algorithme pour prédire la réponse contre les maladies auto-immunes
La start-up développe une solution capable de prédire la réponse des patients atteints de maladies auto-immunes. Les trois cofondateurs s’appuient notamment sur des compétences en intelligence artificielle, comme la technologie de natural language processing (NLP), pour exploiter les documents cliniques, et en extraire des données phénotypiques des patients. L’équipe s’appuie, entre autres, sur sa collaboration avec le Laboratoire mathématique et informatique pour la complexité et les systèmes (MICS) de CentraleSupelec, dont sont issus les trois cofondateurs, pour développer la partie algorithmie.
Côté clinique, l’équipe collabore avec des équipes de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. Elle a effectué des premiers tests sur la polyarthrite rhumatoïde, une maladie contre laquelle il existe une quinzaine de traitements. La start-up souhaite aujourd’hui tester sa solution contre une douzaine de maladies auto-immunes.
ScientaLab est actuellement en phase de levée de fonds. Elle fait également partie de la première promotion de l’incubateur de CentraleSupelec.