Le pôle de compétitivité Cosmetic Valley et CY Cergy Paris Université (CYU) organisent, les 5 et 6 juillet 2022, le congrès COMET, consacré aux tests et mesures dédiés au secteur cosmétique. Pour présenter vos travaux devant la première communauté d’experts industriels et de recherche fondamentale du secteur, vous pouvez envoyer vos résumés scientifiques jusqu’au 15 février sur le site du congrès.

La quatrième édition du congrès COMET se tiendra les 5 et 6 juillet prochains. Tous les deux ans, l’événement rassemble les experts scientifiques publics et privés autour des recherches sur les tests et les mesures appliqués aux problématiques du domaine cosmétique. Objectifs : découvrir les dernières avancées scientifiques sur cette thématique, et explorer de nouvelles disciplines concernées par le sujet. Cette année, quatre thématiques seront mises en avant :

1/ L’évaluation du cycle des matériaux utilisés dans les cosmétiques

2/ La compréhension des interactions produits – peau – environnement

3/ Les nouveaux systèmes d’instrumentation pour l’analyse des matériaux et l’évaluation sensorielle

4/ Les technologies numériques dans les sciences des cosmétiques.

La communauté scientifique pourra, entre autres, présenter ses derniers travaux autour des trois premiers thèmes ; ils sont déjà au cœur des trois précédentes éditions du congrès COMET, depuis 2015. Cette année, une attention particulière sera accordée aux nouvelles méthodes d’analyses non destructives pour évaluer et suivre les produits cosmétiques et leur impact.

L’état de l’art sur trois thèmes

Ainsi, le premier thème explorera les nouvelles méthodes d’évaluation et d’analyse des ingrédients utilisés dans la cosmétique tout au long du cycle de production. Le sujet de leur impact avec l’environnement sera approfondi. « Les outils de mesure actuels peuvent être orientés pour étudier, par exemple, de nouveaux indicateurs comme l’écotoxicité des produits », explique Nicolas Wilkie-Chancellier, chercheur au sein du laboratoire SATIE de CYU, spécialiste de l’instrumentation pour l’évaluation et le suivi des matériaux complexes, et co-organisateur de l’événement.

Le deuxième axe portera sur la mesure des interactions entre produits cosmétiques et la peau. Les interventions reviendront notamment sur les avancées en matière d’outils de mesure, à l’instar du développement de technologies de pointe capables d’intervenir à différentes échelles, du macroscopique au nanoscopique. « L’utilisation d’échantillons de peaux permet aux acteurs scientifiques de mieux caractériser les différentes couches de la peau. Leur objectif consiste à avancer dans l’évaluation de l’efficacité des produits », rappelle Nicolas Wilkie-Chancellier.

Le salon sera aussi l’occasion d’évoquer les études portant sur l’évaluation de la perception des produits cosmétiques par les consommateurs, donc sur les meilleurs moyens de les objectiver pour aider les industriels à concevoir les produits en amont. Un focus sur la perception sensorielle des produits fera intervenir pour la première fois des spécialistes des neurosciences.

Le numérique fait son entrée

Enfin, le congrès COMET s’intéressera pour la première fois au rôle des outils numériques et de l’intelligence artificielle sur le secteur des cosmétiques. Les présentations reviendront sur leur capacité à optimiser les outils de simulation, de prédiction ou de biométrie. « Nous verrons, par exemple, comment les capteurs intelligents et les algorithmes de gestion des données numériques peuvent être intégrés dans les systèmes de mesure », indique Nicolas Wilkie-Chancellier.