Une quinzaine de représentants d’institutions de recherche et d’organismes dédiés à la valorisation et au transfert de technologies se sont réunis dans les locaux de Bpifrance cet été. Objectif : signer une convention de soutien aux start-up deeptech. Le document valide une vision commune concernant le soutien à ces acteurs technologiques. Il pose aussi les bases de la création d’outils communs.

L’affiche était prestigieuse. L’Inria, le CNRS, le CEA, l’AP-HP, l’Inserm, l’Inria, l’Université PSL, ainsi que le réseau des Satt, le Réseau Curie et, bien entendu, Bpifrance se sont réunis le 9 juillet dernier autour de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. À l’occasion de cette réunion, organisée dans les locaux de la banque publique, les participants ont signé une convention pour renouveler leur soutien à la création et à l’accompagnement des start-up deeptech. Les signataires se sont ainsi engagés à mener des actions communes pour soutenir la création, en France, de ces entreprises à fort contenu technologique.

Peu contraignante, cette convention prévoit néanmoins une action commune : la création d’un observatoire des deeptech. Les signataires mettent à disposition leurs données sur la naissance et l’activité des start-up deeptech, afin de nourrir cet observatoire. Ces données permettront d’évaluer plus finement l’impact des mesures de soutien aux deeptech, à l’image du Plan deeptech de Bpifrance lancé en 2019.

Dans les mois à venir, les participants pourraient mener d’autres actions communes. La banque publique évoque, par exemple, l’organisation d’événements en commun.

Un site référence sur les deeptech

En parallèle de la convention, les signataires ont également pu annoncer le lancement de www.transfertostartup.com. Ce site a été lancé en collaboration avec le Réseau Curie, le réseau de professionnels du transfert de technologies et de la valorisation en France. Il fournit les informations nécessaires pour accompagner les chercheurs dans leur projet entrepreneurial. Les apprentis entrepreneurs peuvent ainsi se renseigner sur les enjeux de la propriété intellectuelle, les aides à la maturation ou, encore, le business plan. D’autres services pourraient être disponibles sur ce site pour faciliter le recrutement de collaborateurs ou pour décrocher des financements.

En parallèle de la convention, la quinzaine de signataires ont également pu annoncer le lancement du site www.transfertostartup.com. Ce site, lancé en collaboration avec le Réseau Curie, le réseau de professionnels du transfert de technologies et de la valorisation en France, veut fournir les informations nécessaires aux chercheurs pour les accompagner dans leur projet entrepreneurial. Les apprentis entrepreneurs peuvent ainsi se renseigner sur les enjeux de la propriété intellectuelle, les aides à la maturation, ou encore le business plan. D’autres services pourraient être disponibles sur ce site, pour faciliter le recrutement de collaborateurs, ou pour accéder à des financements.